Ce n'est pas la première fois que je vous parle d'Agnès Martin-Lugand. En effet, j'avais déjà lu son premier roman, ici, ainsi que le troisième, là, me revoici donc avec le second que j'avais terriblement envie de découvrir et avec lequel j'ai économisé mes moments de lecture pour faire durer le plaisir. Je dois avouer que la lecture de contemporains me réussit plutôt bien et qu'Agnès Martin-Lugand à le même effet sur moi qu'Anna Gavalda. Elle me fait tout simplement du bien !
Entre mes mains le bonheur se faufile
Comme dans tous les romans d'Agnès Martin-Lugand, nous pouvons retrouver les thèmes de l'amour, de la quête de soi, du questionnement continuel et de l'ambivalence. Lorsque j'ai rencontré Iris, son personnage principal, je me suis tout de suite identifiée. Une femme à la fois très timide avec peu de confiance en elle et à la fois forte et parfois surprenante en société. Cette ambivalence qui fait aussi la fragilité du personnage.
Iris veut devenir couturière, elle va devoir s'installer à Paris et vivre loin de son mari quelques temps, loin de ses habitudes et de sa routine, peut-être pour découvrir qui elle est vraiment au fond d'elle. Comme d'habitude, les pages se dévorent et il est difficile de s'écarter du roman tellement on a envie d'en savoir plus, de voir Iris s'épanouir et se découvrir dans sa nouvelle vie.
Agnès Martin-Lugand nous surprend une nouvelle fois avec une fin particulière, qui nous laisse avec un petit pincement au coeur et en même temps un sentiment très réconfortant. C'est le genre de lecture qui fait du bien et qui me rappelle aussi à chaque fois à quel point je peux aimer lire même si je ne prends pas assez souvent le temps de me poser vraiment pour le faire.
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